Projet Timguist (Maroc 2012)

Publié dans : Fiche projet

Localisation : village de Timguist (alt. 2000 m). Vallée de l’Ourika. Haut Atlas, Maroc

Partenaire local : communauté villageoise de Timguist.

Demandeur : commune rurale de Setti Fatma et Faculté des Sciences de Marrakech

Population concernée : 36 foyers.

Domaine d’action : eau potable et irrigation.

Date de réalisation : été 2012.

Chef de projet : Jean Bellet.

Montant du projet : 13 000 €

Financement :
Ville de Venelles : 6 000 €
Ville d’Aix en Provence : 3 000 €
Association Atalante : 3 000 €
Ville de Mison 1 000 €


Le contexte et la problématique

Projet Timguist (Maroc 2012)
Projet Timguist (Maroc 2012)

La diminution drastique en été, depuis plusieurs années, du débit de la source utilisée pour l’eau potable, l’envasement des réservoirs traditionnels de stockage en vue de l’irrigation posait à terme la survie de ce village, menacé par un exode massif des hommes adultes obligés d’aller chercher du travail en ville.

Une source située dans le lit de l’oued, coulant en permanence avec une simple diminution de débit en été, permettait d’envisager une sécurisation des apports, tant pour les besoins d’eau potable que pour ceux de l’irrigation. Son emplacement était tel qu’il fallait avant tout sécuriser l’ouvrage de captage, pour éviter que ce dernier ne soit emporté à chaque crue de l’oued, autant par la violence de l’écoulement que par les pierres et rochers entraînés par le courant. De même convenait-il de reprendre l’ensemble des adductions pour alimenter les deux hameaux composant le village etsitués de part et d’autre de l’oued

Le projet

Réalisés essentiellement par les habitants à titre bénévole et avec l’encadrement de membres de SES, les travaux ont concerné :

  • un captage commun dans le lit de l’oued en béton armé résistant à l’impact de gros blocs rocheux entraînés par les crues. Ce captage est juste en aval d’une résurgence permanente (quelques dizaines de m3 par jour en juin alors que l’oued est à sec).
  • un bassin d’irrigation en pierres maçonnées et béton armé rive droite de 16 m3.
  • un second bassin d’irrigation de 50 m3, rive gauche, à l’emplacement d’un ancien bassin en pierres sèches et terre.
  • un réservoir d’eau potable en rive gauche qui ne disposait que d’une source à faible débit en contrebas du douar.
  • un réseau reliant la source captée aux ouvrages de stockage. Compte tenu de la topographie des lieux, les tuyaux PEHD doivent être suspendus à des câbles sur la majorité de leur tracé, soit pour traverser l’oued, soit pour les protéger des chutes de pierres.