Projet Targa (Maroc 2015)

Publié dans : Fiche projet

Localisation : Tiguimi N’Targa commune rurale de Tisfane à 83 km de Taroudant. Altitude : 1400m.

Population :
A l’année : 119
Saisonnière : 106
Future : 274

Demandeur : Association Targa pour le
développement et la protection de l’environnement.

Objet : Plan d’irrigation – optimisation et valorisation de la ressource en eau.

Partenaire : La coopération allemande (GIZ)

Financement 1ère tranche : le GIZ, 39 700 €. La réussite des cette 1ère phase conditionne la suite des
opérations.

Calendrier prévisionnel : a établir avec le GIZ.


Projet Targa 2015

Les objectifs

Alors que l’exode rurale est la préoccupation majeur du village, l’objectif de base est d’assurer des revenus complémentaires aux familles grâce aux microréalisations générées par les femmes du douar et de passer d’une économie de survie, en partie subventionnée par les revenus des travailleurs expatriés dans les villes, à une économie de production fermière ; ce passage sera d’autant plus difficile que les effets du changement climatique prévisibles vont rendre cette transformation plus difficile.

Le projet

Le projet s’inscrit dans une stratégie de lutte préventive contre les effets du changement climatique dont les idées directrices sont l’intensification des cultures fruitières, le développement du maraichage, sous une irrigation économe de l’eau, ce qui
implique :

  • Des ouvrages de captage et des conduites qui minimisent les pertes.
  • Un stockage performant qui reçoit les surplus d’eau durant les périodes de faible irrigation et permet leur utilisation en période de pointe.
  • Une utilisation prioritaire des eaux pour irriguer les plantations fruitières en cas de diminution des débits de la ressource en eau au détriment des cultures annuelles de type maraichage ou orge.
  • Une valorisation de la production végétale : amandes, olives, figues, en des produits directement commercialisables et si possible livrés sur les lieux de consommation.
  • Une conservation et une amélioration des sols : lutte contre l’érosion par la reconstruction des murets ou l’implantation de végétaux de type cactus, amendements organiques, création d’une arboriculture irriguée relativement dense.

Les aménagements doivent concerner la totalité de la population et toujours avoir pour critères de décision, la satisfaction de l’intérêt public.

Conditions de réussite du projet

Fondamentalement, elles sont conditionnées par des actions de formation et d’encadrement permanent permettant des gestions très diversifiées de la ressource en eau et son adaptation aux variations des conditions climatiques, des techniques d’irrigation, d’entretien des oliviers et des amandiers, de commercialisation…
Elles sont sous la dépendance de la volonté des agriculteurs et des agricultrices d’adhérer au programme d’amélioration de la production d’olives, d’amandes, de production de maraichage et donc à moyen terme d’un accroissement de la main d’oeuvre lié à un retour d’hommes venant vivre sur le douar.
Du point de vue reproductibilité, la mise en oeuvre de ce micro-projet pourra susciter une dynamique dans les autres douars environnants.