Projet Izouggaghene et Anemiter 2010

Projet Haute Vallée de L’Ourika (Maroc 2010)

Publié dans : Fiche projet

Alimentation en eau et irrigation de Izouggaghene et Anemiter

Coût du projet : 55 000 €

Les partenaires

• Syndicat des eaux de la Région Grenobloise (SIERG)
• Commune de Mison (04)
• Aix en Provence (13).
• Conseil général de la Savoie (73)
• Atalante
• Agence de l’eau Rhône Méditéranée Corse
• District Urbain de Faulquemont (57)

Situation initiale

La haute vallée de l’Ourika se situe dans une zone d’extrême pauvreté. Les 4 douars se situent de 4 à 8 h de mules de Setti Fatma. Les besoins en termes d’adduction d’eau potable et d’amélioration des systèmes d’irrigation sont des besoins prioritaires pour développer l’activité des villages.

Objectifs du projet

  • Permettre aux habitants de rester au village et améliorer leur condition de vie.
  • Améliorer la qualité et la pérennité de l’alimentation en eau potable notamment par de nouveaux captages.
  • Augmenter les possibilités d’irrigation par de nouveaux bassins d’irrigations et la réfection de tronçons critiques de séguias (petits canaux d’irrigation).

A noter que l’allègement de la corvée d’eau libère du temps pour la scolarisation des jeunes filles et de nouvelles activités, tel que l’artisanat, pour les femmes. L’amélioration de l’irrigation peut permettre un peu d’arrosage de cultures vivrières même en été.

Projet

Projet Izouggaghene et Anemiter 2010
Situation des 2 douars

La 1ère tranche du projet a concerné 2 douars, les travaux ont eu lieu du 5 mai au 15 juillet 2010 :
Izouggaghène :

• captage d’une source pérenne (2150m d’altitude ) et mise en place d’une conduite à flanc de montagne avec traversée suspendue de la rivière (longueur totale : 1200 m) ;
• réfection du réservoir d’eau potable ;
• construction d’un bassin d’irrigation (40 m3) et d’un abreuvoir utilisant le trop plein du réservoir d’eau potable.

Anemiter :

• Réhabilitation d’un bassin d’irrigation avec triplement de sa capacité (200 m3) ;
• Réalisation d’un petit aqueduc pour permettre à une séguia de franchir un oued et ainsi pérenniser l’ arrosage aval (conduite de 300mm de diamètre et 16m de portée).

Organisation des chantiers

Les difficultés d’accès aux villages concernés ainsi que la disponibilité de maçons dans la population (maçons travaillant à Marrakech le reste de l’année) ont conduit au choix de travaux réalisés par les villageois, sous le pilotage de l’équipe de projet qui a également pris en charge la commande des fournitures à Marrakech, leur transport en camion, puis en 4×4 et enfin à dos de mulet.